Wednesday, June 20, 2007

Le caviste Nicolas refond son site








Le célèbre Caviste Nicolas a (enfin) renfondu totalement son site internet et propose maintenant l'intégralité de sa gamme sur la toile. Au programme donc des promotions spécifiques pour les internautes et des coffrets cadeaux originaux.

Voici un excellent moyen pour ceux qui ne résident pas près d'une enseigne Nicolas de retrouver certains vins découvertes. Mais que cela ne vous empeche pas de continuer à visiter, à discuter et à acheter auprès de petits cavistes.

Wednesday, June 06, 2007

Découverte : Clos Figueres 2004


Le Clos Figueres dispose d’un superbe vignoble, sur un sol de «llicorella» (schistes) au coeur de l’appellation Priorat, à Gratallops, à proximité des prestigieux Clos Mogador, Clos Martinet, Ermita et Clos Erasmus. Le vignoble est conduit dans un esprit écologique par René Barbier, qui s’occupe aussi de la vinification et de l’élevage de ce vin.

Les vieilles vignes aux petits rendements du Clos Figueres ont produit, dans l’excellent millésime 2004 un vin remarquable par son élégance, son onctuosité et sa finesse. Assurément un très grand Priorat.

Friday, April 27, 2007

Ventes privées de vins et champagnes

C'est la mode des ventes privées et on ne compte plus le nombre de sites qui proposent du destockage de produits dans la mode. Aujourd'hui, les ventes privées comptent un acteur de plus mais spécialisé dans la vente de vins déstockés ou soldés.

Je vous laisse donc découvrir le site Caveprivée.com en vous relayant leur offre.

Bonnes vente privées ;-)


Tuesday, April 17, 2007

Vinavoce : du vin à prix producteur

Je vous invite à découvrir le site Vinavoce qui propose une sélection différente des "sites classiques" de vente de vins. Animé par Pierre François Beaufort, Vinavoce ce sont des vins à prix producteur.

N'hésitez pas à consulter la rubrique contenant les coffrets qui vous permettra de découvrir de nouveaux vins à des prix très interessants.


Tuesday, March 20, 2007

La bouteille de vin la plus chere au monde

22.650 euros, c'est le prix atteint par une bouteille de Mouton Rothschild 1945 aux enchères à Londres.

Deux lots ont été adjugés, l'un de 12 bouteilles pour 228.500 euros, et l'autre de 6 magnums (272 000 euros).

Nouveau record à battre !

Monday, March 19, 2007

Les contenants du vin

Selon la tradition, beaucoup ont l'habitude de trinquer avant de boire leur verre. Lorsqu'une bouteille est vide, on l'appelle familièrement un « cadavre ».

La majorité des contenants en verre destinés au vin sont donc des multiples ou des divisions de volumes de 75 cl pour la plupart des appellations. L'origine de ce volume « singulier » est objet de discussions parmi les spécialistes de poids et mesures, surpris que la normalisation des mesures post-révolution française n'ait apparemment pas eu prise sur ce contenant (en réalité, des bouteilles d'un litre se vendaient encore fréquemment il y a quelques dizaines d'années pour des vins courants). Par opposition, la mise en bouteilles (faite le plus souvent en dehors des domaines producteurs jusqu'au début du siècle) de vins « de qualité » utilisait des contenants proches de 75 cl. On pense aujourd'hui que ce volume a été choisi car il correspondait à une mesure couramment utilisée lors des échanges sur les marchés export (un gallon impérial environ 4,5 l). L'achat d'une caisse de 12 bouteilles d'un grand cru bordelais correspondait donc à l'achat de deux gallons impériaux du même vin, une barrique bordelaise de 225 litres à 50 gallons impériaux.

Voici la liste des différents contenants :


* la mignonette, 5 cl.
* Le ballon, 12,5 cl.
* La fillette (vins de Loire) 50 cl.
* Le pot (vins de la région lyonnaise) environ 50 cl. Il possède un cul épais, lui conférant une certaine stabilité.
* Le clavelin, 62 cl (Jura)
* La demi-bouteille, 37,5 cl.
* La bouteille normale en verre de 75 cl, celle d'Alsace est plus fine, celle de Champagne plus épaisse et résistante (et faisait 70 cl jusqu'au XXe siècle).
* La fiasque (Italie)
* La dame-jeanne
* Autres formats de bouteilles :
o magnum 1,5 l (2 bouteilles)
o jéroboam, 3 l (4 bouteilles)
o réhoboam, 4,5 l (6 bouteilles)
o mathusalem, 6 l (8 bouteilles)
o salmanazar, 9 l (12 bouteilles)
o balthazar, 12 l (16 bouteilles)
o nabuchodonosor, 15 l (20 bouteilles)
o salomon, 18 l (24 bouteilles)
o souverain, 26,25 l (35 bouteilles)
o primat, 27 l (36 bouteilles).


Histoire du Vin

On admet généralement que le vin existe depuis plusieurs millénaires, on a trouvé des jarres anciennes de plus de 8 000 ans av J.C. contenant des pépins de raisins cultivés et de résidus d'acide tartrique. On ne sait actuellement pas si ce produit était réellement du vin ou simplement du jus de raisin.

Après l'Iran, on aurait retrouvé au nord de la Chine des traces datant de 7 000 ans av J.C. d'une boisson fermentée sur de la poterie.

Le roi Salomon l'a célébré, mais ce sont certainement les Grecs qui ont contribué au développement de la viticulture sur le pourtour de la Méditerranée. En effet, ils ont longtemps fait du commerce dans tous les pays méditerranéens. Ce sont eux qui ont importé les premiers vins en France en arrivant par le port de Marseille. À cette époque, le vin était composé de moût de raisin partiellement fermenté auquel on ajoutait de l'eau de mer pour sa conservation durant le transport, à l'arrivée on ajoutait de l'eau douce pour enlever le goût du sel.

Dans l'Égypte ancienne, on sait que la viticulture était très organisée. Osiris en Égypte, Dionysos en Grèce, Bacchus chez les Romains, Gilgamesh à Babylone représentent le vin ou sa quête dans la mythologie. Le vin symbolise aussi le sang du Christ dans la religion chrétienne. Le vin a évolué énormément durant les précédents millénaires. Les Romains avaient des vins très épicés qu'ils allongeaient à l'eau de mer. Ils ne correspondraient pas du tout aux goûts actuels.

Au XIXe siècle, le vin est considéré comme une boisson énergétique, par exemple, un faucheur en boit 6 à 8 litres par jour ! Le vin constituait une partie de sa rémunération, à une époque où l'eau n'était pas toujours vraiment potable.


Wednesday, March 14, 2007

Santé publique et buveurs modérés

En parcourant des blogs sur le vin, j'ai trouvé cette petite note de Sophie que je voudrais vous relayer. Je suis pour sur totalement d'accord avec son approche. voici ce qu'elle dit...

"Mais pour qui nous prennent-ils, ces gens de la santé publique, nous les buveurs modérés ? pour des hommes et des femmes irresponsables ? Croient-ils vraiment qu’ils vont régler le problème de l’alcoolisme en s’attaquant à ceux qui justement ne le sont pas, alcooliques ! Ca fait déjà deux ans qu’ils nous bassinent, en nous expliquant ce que l’on sait déjà de mère en fille, que l’alcool passe directement dans le sang du fœtus. Et qu’ils essaient de nous interdire carrément de boire du vin alors que franchement ce n’est pas une coupette de temps en temps ou un petit verre d’un grand cru jour de fête qui va faire basculer l’embryon dans le syndrome d’alcoolisation foetale.
D’ailleurs où sont-elles ces femmes enceintes qui pensent que boire de l’alcool est bon pour leur bébé, hein ? où ? … Nous ne sommes pas ignares et irresponsables tout de même !

Et voilà que maintenant la direction générale de la santé en remet une couche visant l’interdiction totale de boire pour les buveurs du dimanche en les terrorisant…

C’est Guillaume des Vins de Loire qui nous en informe :

Aujourd’hui ils vont plus loin : dans un document officiel, le Directeur Général de la Santé indique clairement que la réduction de la consommation globale d’alcool en France passera par “l’augmentation du nombre d’abstinents et la réduction de la consommation des petits et moyens buveurs, les plus nombreux”.

Nous vous invitons à lire son article, il est vraiment très instructif : Haro sur les buveurs modérés de vin.

En attendant les gros buveurs, les vrais alcooliques, on en fait quoi de ces gens qu’il faut effectivement soigner, accompagner, éduquer. On les zappe ?! Ah évidemment de s’attaquer au plus grand nombre, les petits et moyens buveurs, ça va forcément faire diminuer la consommation d’alcool, mais en rien une telle démarche va régler le problème de l’alcoolisme. L’interdiction n’a jamais empéché l’addiction, tout le monde le sait !

Alors oui, moi, femme, buveuse modérée, je suis pour une société de l’éducation et de la responsabilisation et contre une société de la prohibition et de l’interdit. Qu’on se le dise ! et à votre santé !"

Dans quel ordre servir les vins ?

Une question revient régulièrement quand on a des invités pour diner. Dans quel ordre servir les vins ? Comment éviter les mals au ventre et comment préparer le palais pour déguster un bon vin accompagnant un bon diner ?

Si vous vous concentrez sur vos invités, vous ne prêterez pas attention au vin et alors l'ordre des bouteilles est indifférent.

Par contre si vous voulez déguster le vin, il faut s'abîmer la bouche dans l'ordre ! Surtout éviter l'alcool fort à l'apéritif. Whisky et pastis vous détruisent le goût. Pensez à un blanc sec (tranquille ou crémant) ou à un vin de gamay : la fraîcheur "ouvre" le palais.

On goûtera mieux les vins si l'on sert les secs avant les sucrés et les "coulants" (légers ou frais) avant les étoffés. En pratique, voici un ordre typique : blanc raide puis gamay léger, pinot puis chardonnay, enfin les autres rouges.

Ne vous encombrez pas de principes rigides. Boire un vin moins bon que le précédent est un peu décevant, mais ce n'est pas prioritaire. Pensez aussi à accorder vin et mets.

Friday, February 23, 2007

Haut Brion, la passion

Le blog du vin aimerait vous relayer cette belle histoire trouvée sur le site lapassionduvin et rédigé par Jean Claude Fauré... Regalez vous :

En ce jeudi 13 novembre, le temps est plutôt maussade sur Bordeaux. Je dispose de ma journée mais, l'envie de partir à l'aventure n'est pas vraiment au rendez-vous. Pluie, froid, grisaille...pufffff! Et puis, le déclic! Je me remémore ma rencontre sur un stand Italien, lors de vinexpo, avec Mme Clara (je ne me souviens plus du nom. Je me souviens par contre qu'elle est Danoise ou Suédoise, donc charmante forcément), responsable de la communication du Château Haut Brion qui m'avait proposé gentiment de venir visiter Haut Brion après la folie vinexpo.

Il est 10h30, je prends mon téléphone, compose le numéro et la demande. C'est Clara au téléphone (nous sommes d'un coup très intimes) «Mais bien sûr. Venez nous rendre visite. Nous vous ferons visiter nos installations. C'est ma collaboratrice qui vous accompagnera car, cette AM, je reste avec mes enfants. Vous serez seul avec elle pour cette visite». Rendez vous est donc pris à 15H.

J'arrive à 15h15, ces maudits embouteillages sur la rocade n'en finissant plus. La collaboratrice est bien là. Charmante elle aussi avec un délicieux accent anglo-saxon (peut être une citoyenne américaine). Ma timidité est telle que je n'ose lui demander. Et là, c'est le rêve. Je suis réellement seul avec elle. Le vaste et superbe Château est d'un calme incroyable. Les lambris sont chaleureux, la lumière est tamisée. Personne. Rien au monde ne saurait nous séparer...mince! Ma malaria tropicale fait des siennes! Je délire! Si effectivement nous sommes seuls, en parfait gentleman, je ne laisse rien transparaître de mon émotion. Et la visite démarre.

Petite explication historique en préambule. La naissance de Haut Brion remonte à 1533 sous l'impulsion de Jean De Pontac. Dès 1677, le cru acquiert ses lettres de noblesse notamment outre-Manche. C'est cette renommée précoce qui fera de Haut Brion, grand des Graves, un 1er cru classé en 1855 à l'instar des plus illustres Médocains. Le Château restera sous la coupe de la famille De Pontac pendant plusieurs décennies. Passons les différents propriétaires pour retenir l'arrivée en 1935 du financier new-yorkais Clarence Dillon dont le portrait trône dans le couloir aujourd'hui, à l'entrée du Château. De nos jours, ses descendants assurent la direction du domaine.

Cette présentation achevée, nous évoquons le domaine en lui-même. Sa superficie totale est de 74 ha, comprenant les 43 hectares en cépages rouge et les 2,7 hectares en cépages Blancs de Haut Brion. Le reste étant réparti entre La Mission Haut Brion (propriété acquise en 1984), La Tour Haut Brion et Laville Haut Brion. La Mission n'est pas le second vin (cela, je pense que tout le monde le sait) mais il n'y a pas de différence de sol entre les deux grands, seulement une différence de niveau (La Mission est située sur un plateau avec un terroir plus riche quand Haut Brion se trouve sur une croupe, 30 mètres au dessus du niveau de la mer, sur un terroir plus pauvre.) On retrouve sur les deux terroirs l'argile, le sable, et les gros galets, typiques de ce sol de graves.

Nous passons dans le cuvier où sont alignées 17 cuves inox. En 1961, les premières cuves inox apparaissent. Cette apparition sera fortement critiquée dès le début mais sera par la suite reprise par les plus grands Châteaux Bordelais. Ici, c'est un point majeur de la vinification de Haut Brion. Un précurseur en la matière dans les GCC. Aujourd'hui, ces cuves ont 2 niveaux depuis 1987 pour La Mission et 1991 pour Haut Brion.

Les vins sont élaborés selon une méthode que Jean Bernard Delmas veut la plus traditionnelle possible, en privilégiant l'expression du terroir. Les tries sont effectués à même la vigne (aucune table de trie chez Haut Brion) ce pour diminuer les risques liés au transport, puis les grappes sélectionnées sont acheminées dans le Château où elles seront éraflées, foulées pour être placées ensuite dans le haut des cuves inox où la fermentation alcoolique doit démarrer et se poursuivre 2 à 3 semaines durant à cet endroit. Ces cuves disposent toutes d'un moteur individuel qui permet d'effectuer les remontages à la date et heure prévues par un programme informatique interne. C'est assez étonnant et terriblement efficace de toute évidence. Le souhait étant de réduire au minimum les interventions, toujours pour garder l'expression du terroir. Par la suite, le jus s'écoule, par gravitation, dans la partie inférieure de la cuve. Il y restera de 10 jours à 1 mois (Les restes issus de la fermentation sont récupérés pour être dispatchés dans d'autres cuves inox et cela pour préparer le vin de presse). Après cette seconde période de «gestation», débute l'assemblage. Celui-ci se fait à partir d'échantillons pris à même les cuves inox et non dans les fûts en bois qui sont eux réservés à l'élevage. Les dégustations de ces échantillons se font majoritairement à l'aveugle.

Et là j'ai droit, je pense, à un petit privilège qui est de visiter le laboratoire. Dans ce lieu où l'on est loin des arômes traditionnels du vin, c'est le chlore qui domine les sensations. Ca picote! Aujourd'hui, 2 stagiaires sont présentes: l'une est Mexicaine, l'autre Colombienne (C'est l'Internationale de Haut Brion). Au total, 5 stagiaires participent pendant 9 mois à l'élaboration de Haut Brion et de La Mission. Là, il y en a 3 en vacances: C'est pas normal! Je vais appeler le Recteur de L'université D'oenologie de Bordeaux, la fac où ces stagiaires sont recrutés! Leur principal job, c'est le contrôle de la maturité et cela démarre dans la vigne. Mais, ce labo est aussi un lieu de recherche bien sûr et c'est ici qu'en 1994, 8 clones de Cabernet Franc, 11 Clones de Merlot et 15 de Cabernet Sauvignon ont vu le jour et furent ensuite présentés à l'INAO pour agrément. Actuellement, 30% du vignoble de Haut Brion est le produit de l'implantation de ces clones. La sélection clonale est une révolution dans le vignoble Bordelais. Il faut avouer que la théorie est particulièrement séduisante. Imaginez un pied de vigne idéal dont les qualités seraient telles qu'il donnerait le meilleur vin possible d'un terroir donné, tant en quantité qu'en qualité. Dès 1970, JB Delmas s'intéresse à ces nouvelles recherches et met sur pied le programme qui démarre en 1974 pour aboutir, 20 ans plus tard à la présentation à l'INAO.

Nous quittons le laboratoire du Dr Mabuse et nous gagnons la tonnellerie. A l'instar de Margaux notamment, Haut Brion dispose sur place d'un atelier. Un ouvrier de Seguin Moreau demeure sur place toute l'année. Là, il assemble les pièces en provenance de l'Allier puis effectue la chauffe. C'est le principal intérêt pour Haut Brion: Contrôler la chauffe. En règle générale, ils effectuent une «chauffe -» cela dans le but de ne pas accentuer les arômes boisés.

Petite discussion autour des tonneaux puis passage dans le premier chai dans lequel trônent les barriques du 2002. 900 barriques sont entreposées. La climatisation est électronique et les murs épais. A côté se trouve la vinothèque du Château. Un petit coup d'oil pour le plaisir et un instant de recueillement en présence d'un 1848, le plus vieux millésime disponible dans ce lieu. Le rêve s'empare de moi. Je sors mon tire-bouchon (attention, pas de propos équivoques ici!), découpe la capsule (c'est mon rêve, je fais ce que je veux, donc y a une capsule) et entame l'ouverture....et là, une petite tape sur l'épaule me réveille et nous passons alors au deuxième chai, situé en dessous et où, déjà, le blanc 2003 s'élève et où encore le rouge 2003 va bientôt arriver. D'ailleurs, je l'entends s'approcher et il est temps alors de remonter dans le premier chai pour, enfin, déguster. Y fait soif et j'ai la langue bien sèche.

Un petit mot sur le millésime 2003. Je vous ai parlé des 17 cuves inox du cuvier. Sur ce nombre, seulement 12 sont réservées au 2003 rouge. Ce millésime s'annonce plutôt bien. Exceptionnellement, les vendanges ont débutées le 23 août pour les rouges et le 13 août pour les Blancs et se sont terminées le 15 septembre. Soit 2 à 3 semaines plus tôt qu'à l'accoutumé. L'acidité est assez faible mais Jean Bernard Delmas n'a pas souhaité la «trafiquer». Faible elle est, faible elle restera. Les quantités récoltées, elles, sont aussi plus faibles qu'à l'accoutumée (les rendements moyens du Château se situent entre 50 et 55 hecto/ha et cette année, ils atteignent difficilement les 38 hecto. Les clones mis en place leur permettant de garder qualité et quantité). Le vin présente un niveau tannique plutôt élevé, une couleur plus claire, moins de jus et plus de peaux/jus. Sa qualité, Delmas la situe entre «très bon et exceptionnel» pour le Haut Brion rouge et carrément «exceptionnel» pour le Haut Brion blanc. Voilà pour le 2003, passons à son cadet, le 2002.

Haut Brion 2002: Franchement il est bon! Bien, allez, on se casse.....Meuhh non! Je vais quand même vous en dire un peu plus. C'est le seul que je goûterai (de millésime), alors je l'ai savouré. Qui plus est, j'étais en charmante compagnie. Voilà, nous y sommes. Mon accompagnatrice allume 2 bougies à chaque extrémité d'un tonneau et nous observons le vin. La robe est magnifique de clarté, de luminosité avec des reflets bleutés du plus bel effet. Nous sommes loin d'une concentration tapageuse mais, Haut Brion 2002 nous joue déjà le registre de la finesse. Ce vin est resté 1 an 1/2 en barrique (70 à 80% de neuves) et ce qui me frappe au premier abord c'est que le nez ne reflète nullement une présence boisée. Le fruit rouge est envahissant. En bouche, on retrouve une grosse matière, beaucoup de fraîcheur, des arômes de fruits rouges toujours mais aussi des notes de boite à cigares et une élégance immense. Les tannins sont francs, massifs mais d'une exceptionnelle finesse. Le boisé est toujours aussi discret, presque inexistant. Les fruits mûrs enrobent désormais mon palais. La longueur est éternelle et la persistance somptueuse. C'est la première fois que je goûte un vin du Château Haut Brion et cela restera dans ma mémoire.

Il est temps de nous quitter. Je me sépare à regret de ma guide (elle est charmante. Je ne sais plus si je vous l'avez dit) et récupère les babioles qu'elle m'offre (pas de bouteilles, je précise) et prends congé.

Dehors, la pluie a cessé. Il fait beau et le soleil brille à nouveau. Mais, c'est peut être dans ma tête que cela se passe?

Jean Claude

Un vin Anti tendance


Voici pour vous un vin ANTI-TENDANCE sans sucre résiduel pour ne laisser s'exprimer que le fruit. Autre particularité, ce Muscadet Sèvre et Maine sur Lie 2004 repose sur l'assemablage de 6 parcelles sélectionnées sur 6 terroirs différents (argile, gabbro, granit, gneiss, schiste et sable).

Voir détails produit


Qui vin ne boit après salade est en danger d'être malade

Voici un des milliers de dictons et proverbes sur le vin. Voici un site qui référence tous les proverbes autour du vin et de la gastronomie. Je suis sur que vous allez en trouver quelques-uns à votre gout et d'autres qui vous feront mourrir de rire...